Grand débat : que veulent les médecins ?
Publié le Mercredi 17 avril 2019
Temps de lecture : 2 mn
Retrouvez les propositions des médecins recueillies par l'Ordre des médecins dans le cadre du Grand débat national et du projet de loi Ma santé 2022.
Dans le cadre du Grand débat national et de l’examen du projet de loi « Ma Santé 2022 », le Conseil national de l’Ordre avait organisé, le 12 février, un débat réunissant les acteurs du système de santé pour échanger ensemble sur la loi à venir et sa mise en œuvre.
qui ont émergé ont été publiées sur le site du Conseil national.
En parallèle, le Conseil national a également souhaité inviter l’ensemble des médecins à prendre la parole et faire part de leurs propositions sur son site internet. Ils font état d’un système de santé à bout de souffle, qu’il est urgent de réformer. Une préoccupation majeure partagée par les Français qui se sont exprimés dans le cadre du Grand débat, la santé s’étant spontanément « invitée » dans les discussions, comme indiqué par le Premier ministre Edouard Philippe lors de la restitution du 8 avril.
Au total, 3 434 médecins ont participé à la consultation lancée par l’Ordre.
Les répondants ont fait part de leurs préoccupations et partagé leurs propositions de réformes. Six axes prioritaires ont ainsi émergé :
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En parallèle, le Conseil national a également souhaité inviter l’ensemble des médecins à prendre la parole et faire part de leurs propositions sur son site internet. Ils font état d’un système de santé à bout de souffle, qu’il est urgent de réformer. Une préoccupation majeure partagée par les Français qui se sont exprimés dans le cadre du Grand débat, la santé s’étant spontanément « invitée » dans les discussions, comme indiqué par le Premier ministre Edouard Philippe lors de la restitution du 8 avril.
Au total, 3 434 médecins ont participé à la consultation lancée par l’Ordre.
Les répondants ont fait part de leurs préoccupations et partagé leurs propositions de réformes. Six axes prioritaires ont ainsi émergé :
- Réformer l’hôpital, la médecine de ville et la coopération entre les deux ;
- Apporter des solutions aux problématiques d’accès aux soins ;
- Mettre fin à la surcharge administrative qui pèse sur les professionnels ;
- Réformer la formation en tenant compte des différents types d’exercice, en révisant le numerus clausus et en humanisant les études médicales ;
- Lever les freins et inquiétudes liées à la télémédecine et au numérique en santé, en facilitant l’utilisation du DPM et en harmonisant les logiciels interprofessionnels ;
- Replacer le médecin au cœur des décisions, en réformant notamment le rôle des ARS et en associant mieux les patients.
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